A bon départ succède
une suite des plus moroses !
Cela n’a rien d’une
citation ordinaire, c’est la traduction propre des faits induits par l’apparition
et véloce propagation du redoutable Coronavirus (Covid19) à l’international.
Que d’économies frappées
de plein fouet par cette pandémie, et que d’entreprises voyant leurs trésoreries
fragilisées par cet imprévisible coup ! Le commerce extérieur en pâtit
largement certes, et les déplacements des personnes à l’international qui
subissent des restrictions plus lourdes d’un jour à l’autre.
Le tourisme et les
activités qui y sont rattachées en ont été très affectées, ce qui remet en
question leur résilience, et le bilan chiffré d’ici les mois à venir,
certainement appelé à la baisse.
Liaisons aériennes
et maritimes suspendues, interrompues, voyages annulés, et pareil en est-il
pour les événements ! Chose qui me pousse particulièrement à étayer de
près mes opinions sur le segment du MICE et de l’événementiel.
L’annulation du
salon ITB de Berlin aux premières annonces de découverte de COVID-19 donne le
ton de l’ampleur mondiale que revêt la crainte dudit virus, et au Maroc, se succéda
une série de déclarations liées aux reports et annulations d’événements :
SIAM de Meknès, Forum Crans Montana de Dakhla, Salon Marocotel de Casablanca, Rallye
Aicha des Gazelles, Marathon des Sables et même par anticipation, comme c’est
le cas pour Mawazine à Rabat, Timitar à Agadir, ou le Festival des Musiques
Sacrées de Fès !
C’est donc tout un
calendrier chamboulé et aucune visibilité assurée pour l’avenir !
Attentisme et solidarité sont de mise au vu de cette morose conjoncture.
Les acteurs du tourisme sont durement frappés mais ne peuvent agir autrement :
Des annulations de réservations en masse de manière indéfinie, des trésoreries lourdement
affectées et des crises sociales qui se profilent.
L’activité touristique est paralysée de force par l’avènements de cette épidémie.
L’Organisation Mondiale du Tourisme avait d’ores et déjà annoncé des baisses
importantes en termes d’arrivées à l’international, aux antipodes avec les records
chiffrés des années précédentes, le Maroc qui voit ses espérances évanouies et
ambitions touristiques avortées, devra composer avec cette nouvelle donne, qui
priorise la Santé sur tous les fronts.
Le Business des professionnels du tourisme en pâtit donc de ce Covid19,
surtout en cette période de haute saison, là où Janvier avait quand été symbole
de départ sur les chapeaux de roue !
Une situation dramatique tout autant pour le secteur de l’événementiel, totalement
ankylosé, avec l’avènement des mesures interdisant les rassemblements, suivi de
la fermeture des frontières aériennes et terrestres et l’incapacité de déplacements.
Bon nombre d’entreprises opérant dans ce secteur ne disposent pas d’un solide
fonds de roulement à même de gérer les suites d’une fâcheuse navigation à vue, et
d’autres s’étaient financièrement engagés sur de grosses opérations, qui finalement
n’auront plus lieu, et attendent ardemment la restitution des sommes en question.
Les crises sociales seront-elles amenées à devenir monnaie courante dans
ces différents secteurs ?
Quels scénarii se
profilent donc pour les professionnels de l’événementiel ? Une remise au
deuxième semestre de l’année et totale concentration sur les mois y afférents ?
Ou plutôt un report à 2021 aux mêmes périodes ?
Difficile de dresser
quelconque prévision compte tenu de la conjoncture en cours, tout étant relatif
au développement du virus, que l’on espère « éradiqué » d’ici l’été
prochain.
Et les
professionnels marocains d’exprimer leur léger optimisme quant à une reprise de
l’activité touristique à post-ramadan, et par ricochet des événements.
Totale opacité s’agissant
de Coronavirus.
Credit photo : http://www.marseille-congres.com/