Longtemps mis à l’abandon, ou peut-être les
tribulations gouvernementales passées l’ont-ils mis momentanément à l’écart ?
Le secteur du tourisme lui fait-il encore de l’ombre ?
Il paraît que rien de cela ne tienne rigueur, et pour
cause : l’adoption du projet de décret
N° 50.17 relatif à l’exercice des métiers de l’artisanat, présenté par le Ministre du Tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale.
N° 50.17 relatif à l’exercice des métiers de l’artisanat, présenté par le Ministre du Tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale.
Une révolution en soi à dire vrai ! On ne retient
de l’artisanat que flou, anarchie, avec une qualité de produits et des
qualifications professionnelles en recul : Une image qui serait résolument
appelée à changer davantage compte tenu de la nouvelle donne.
Déjà que ce secteur a commencé timidement à se doter d’une
peau plus vigoureuse, signe d’un affranchissement des modèles surannées et
inefficaces : Une ouverture à l’international, une promotion meilleure des
métiers et du savoir-faire des maalems, une prise de conscience des compétences
et de la formation permettant de les mettre au niveau juste et requis, et
surtout une considération accrue de la concurrence sans merci à laquelle ce
secteur est livré.
« Sanaât Bladi », émission dédiée à la mise
en valeur des jeunes artisans (2M), ou encore cet élan considérable qu’a pris « la
Maison de l’Artisan » et l’accompagnement de la tutelle en vue d’assurer
une belle représentativité de l’artisanat marocain à l’international et partant
développer l’export.
Le projet de décret attire l’attention par les actions
inhérentes à un volet social imposant touchant les artisans, notamment l’inscription
au registre national de l’Artisanat, l’assurance maladie et le régime de
retraite ainsi que d’autres liées à l’encadrement et à la qualification des
compétences au niveau des différentes branches.
Digital et régionalisation n’ont pas été omis dans
cette réforme : La communication sur le net et la vulgarisation des métiers
sur les réseaux sociaux formeront le socle d’un marketing digital inclusif, en
complémentarité avec les procédés de promotion habituels. De plus, la création
d’instances régionales et de groupements professionnels favorisera l’unisson
entre les différents corps-métiers pour lutter contre les maux dont souffrait
notre artisanat.
Dans combien de temps ces dispositions seront mises en
pratique et pour quels effets ? On les espère bénéfique pour la profession
et ses gens.
Credit photo : Le Petit Journal Marocain.
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