dimanche 1 janvier 2017

Mot d’Introduction : 2017, une nouvelle année porteuse d’espoir pour les professionnels du tourisme ?

Très longue rupture que celle que j’ai eu avec mon blog réservé au tourisme, là ou j’étale mes réflexions sur des thèmes très divers, touchant de près à l’actualité.

Il est donc temps de s’y remettre, la verve étant immanquablement au rendez-vous cette fois-ci !

Ce premier post de 2017 est loin de malmener le lecteur dans de sinueuses analyses et autres conjectures. Un aperçu des tendances y sera décrit au goût du jour.

La conjoncture internationale demeure toujours incertaine, et le Maroc résiste tant bien que mal pour tenir le coup : les timides progressions des indicateurs de performance de 2016 en attestent bien ; D’ailleurs, un avant-goût nous a été prodigué en décembre dernier lors de la rencontre ONMT-CNT, et ce dans l’attente du bilan complet au titre de cette même année, à paraître très prochainement.

Partenariats entre opérateurs touristiques et investissements hôteliers se poursuivent malgré lesdites circonstances, les taux d’occupation faibles dans certaines destinations pénalisent celui national, qui ne dépasse guère les 50%.

Les actions de promotion se déploient encore spécialement au niveau des marchés émetteurs classiques (Espagne, France, Belenux, Allemagne, Royaume-Uni) malgré le budget jugé insuffisant de l’ONMT. L’accent est à mettre sur les marchés russe, chinois et africain qui ont connu une belle envolée en 2016.

L’aérien est appelé à suivre, c’est un relais de croissance sur lequel il faut indéniablement capitaliser, plusieurs compagnies ont fait montre d’intérêt à l’égard de notre destination (entre autres Air Canada, Etihad Airways, Qatar Airways, Air France, TUIFLY..), des bases seront créées au niveau de certaines destinations pour les aider à mieux percer dans les marchés internationaux.

Lahcen Haddad, dont le mandat a pris fin en 2016, se voit sévèrement critiqué par la profession, à en juger par les maigres avancées de la stratégie « Vision 2020 » et des chantiers qui n’ont jamais vu le jour (notamment ceux inhérents à la Gouvernance)

Les professionnels du secteur gardent leur espoir en ce futur gouvernement (qui sera certainement formé en janvier), qui est appelé à considérer ce secteur à sa juste valeur : celui-ci représentant près de 8% du PIB et dont les recettes engrangées ne sont pas non plus négligeables, soit quelque 60 Milliards de Dirhams.


Je saisis donc l’occasion pour renouveler mes vœux les plus chaleureux à l’ensemble de la profession, en espérant davantage de rayonnement pour ce secteur en 2017, et que toutes leurs doléances seront loin d’être de vœux pieux !