Très
longue rupture que celle que j’ai eu avec mon blog réservé au tourisme, là ou j’étale
mes réflexions sur des thèmes très divers, touchant de près à l’actualité.
Il
est donc temps de s’y remettre, la verve étant immanquablement au rendez-vous
cette fois-ci !
Ce
premier post de 2017 est loin de malmener le lecteur dans de sinueuses analyses
et autres conjectures. Un aperçu des tendances y sera décrit au goût du jour.
La
conjoncture internationale demeure toujours incertaine, et le Maroc résiste
tant bien que mal pour tenir le coup : les timides progressions des
indicateurs de performance de 2016 en attestent bien ; D’ailleurs, un
avant-goût nous a été prodigué en décembre dernier lors de la rencontre ONMT-CNT,
et ce dans l’attente du bilan complet au titre de cette même année, à paraître
très prochainement.
Partenariats
entre opérateurs touristiques et investissements hôteliers se poursuivent
malgré lesdites circonstances, les taux d’occupation faibles dans certaines
destinations pénalisent celui national, qui ne dépasse guère les 50%.
Les
actions de promotion se déploient encore spécialement au niveau des marchés
émetteurs classiques (Espagne, France, Belenux, Allemagne, Royaume-Uni) malgré
le budget jugé insuffisant de l’ONMT. L’accent est à mettre sur les marchés
russe, chinois et africain qui ont connu une belle envolée en 2016.
L’aérien
est appelé à suivre, c’est un relais de croissance sur lequel il faut
indéniablement capitaliser, plusieurs compagnies ont fait montre d’intérêt à l’égard
de notre destination (entre autres Air Canada, Etihad Airways, Qatar Airways,
Air France, TUIFLY..), des bases seront créées au niveau de certaines destinations
pour les aider à mieux percer dans les marchés internationaux.
Lahcen
Haddad, dont le mandat a pris fin en 2016, se voit sévèrement critiqué par la
profession, à en juger par les maigres avancées de la stratégie « Vision
2020 » et des chantiers qui n’ont jamais vu le jour (notamment ceux
inhérents à la Gouvernance)
Les
professionnels du secteur gardent leur espoir en ce futur gouvernement (qui
sera certainement formé en janvier), qui est appelé à considérer ce secteur à
sa juste valeur : celui-ci représentant près de 8% du PIB et dont les
recettes engrangées ne sont pas non plus négligeables, soit quelque 60
Milliards de Dirhams.
Je
saisis donc l’occasion pour renouveler mes vœux les plus chaleureux à l’ensemble
de la profession, en espérant davantage de rayonnement pour ce secteur en 2017,
et que toutes leurs doléances seront loin d’être de vœux pieux !