samedi 24 mai 2014

« Leçons de Vie » : Nouvelle campagne de promotion de la destination GUATEMALA !


L’Institut du Tourisme du Guatemala (INGUAT) : force motrice derrière l’essor touristique des destinations d’Amérique Centrale, annonce le lancement de la nouvelle campagne de promotion touristique intégrée du Guatemala, dénommée «  Life Lessons » : Un budget de 4 millions de dollars est alloué pour son déploiement et ce tout au long de l’année 2014. Le but étant de mettre en valeur les potentialités naturelles et historiques dont jouit ce pays, et de capter l’attention de touristes en quête d’expériences nouvelles et enrichissantes.

L’INGUAT lance cette campagne avec un plan de communication stratégique reposant sur les piliers suivants :

-     Mise en place de tactiques de relations publiques traditionnelles et modernes : axées sur l’évasion, l’exotisme et la volupté, de sorte à rompre avec tous les clichés inhérents au passé du Guatemala ;

-       La réalisation de programmes télévisés (documentaires, émissions spécialisées en tourisme) invitant les visiteurs potentiels à découvrir de près les richesses dont regorge le pays : Programmes qui, au demeurant, seront diffusés au niveau des marchés émetteurs clés ;

-     L’organisation d’éductours et de voyages de presse ainsi que la participation aux foires et salons dédiés au tourisme à l’échelle continentale mais aussi mondiale ;

-     D’autres actions telles la mise en place d’une plateforme de promotion touristique sur les réseaux sociaux, des campagnes publicitaires massives en Amérique du Nord et en Amérique du Sud ainsi que des programmes de publicité numérique internationale sont à prévoir.



« Life Lessons » vante les charmes du Guatemala : incluant la découverte des sites antiques Mayas, les contrastes perçus dans rues pavées des villes coloniales, l’ascension de massifs volcaniques et la découverte des coutumes locales : Profiter des  plaisirs simples de la vie étant le credo de cette campagne.

Guatemala se présente à ses visiteurs sous un nouveau jour, les exhortant à profiter d’un très bon séjour dans ses contrées, et à rentrer chez soi avec un tas de mémorables souvenirs et de belles expériences à partager avec autrui.


Une manière donc pour ce pays d’Amérique Centrale, disposant de richesses naturelles et historiques inestimables - ayant en même temps connu dans le passé de sanglants conflits - de se faire une petite place parmi les destinations touristiques émergentes à l’international. 


Sources

dimanche 18 mai 2014

L’Organisation Mondiale du Tourisme et « World Vision » main dans la main pour lutter contre l'exploitation des enfants dans le tourisme

La croissance du tourisme en Asie du Sud-Est pousse à mesurer continuellement ses impacts sur les communautés locales, avec la présence accrue de l’exploitation des enfants: Phénomène qui, de l’avis de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) et de la représentation de l’ONG « World Vision » en Asie du Sud-Est, doit être éradiqué. Chose ayant poussé les deux parties à conclure un mémorandum d’entente le 17 Avril 2014 en vue donc, de lutter contre l’exploitation des enfants dans le tourisme.

Le but derrière cette collaboration étant clairement de plaidoyer pour le renforcement de l’arsenal juridique en matière de droit de travail, afin d’assurer la protection des enfants contre toute forme d’abus et d’exploitation dans cette région du monde.

Pour atteindre le but escompté, les aspects suivants ont été définis :

-         La vulgarisation des bonnes pratiques et autres études de cas à même d’appuyer la protection des enfants ;

-          La mise en place de la campagne « Child Safe Tourism »  - financée par le gouvernement australien et approuvée par les gouvernements de Cambodge, du Laos, du Vietnam et de Thaïlande – qui vise à informer les voyageurs des mesures à prendre pour protéger les enfants et jeunes personnes des actes de violence et d’abus à leur encontre dans les destinations visitées ;

-          L’OMT opère de son côté, dans la même sphère, par le biais du Réseau mondial du tourisme pour la protection des enfants (anciennement Groupe d’action pour la protection des enfants) créé depuis plus de 15 ans : Dans le but de servir la prévention des enfants et jeunes personnes contre toute forme d’exploitation dans le secteur du tourisme, ce réseau sert de plateforme pour les acteurs du tourisme qui permet : Le partage d’expériences en la matière et  la promotion d’actions responsables et de bonnes pratiques commerciales en ligne avec le Code mondial de l'OMT d'éthique pour le tourisme.



De l’avis de M. Taleb Rifai, Secrétaire Général de l’Organisation Mondiale du Tourisme : « Le secteur du tourisme offre certes, d’intéressantes opportunités pour une croissance soutenue des économies régionales, mais d’immenses défis en parallèle, affectant notamment les populations les plus vulnérables : Enfants et jeunes sont exposés à plusieurs risques, dont l’exploitation. Il est donc impératif pour les acteurs de l’industrie touristique de travailler étroitement avec les Organisations Non Gouvernementales  en vue de s’attaquer à la question pesante de l’exploitation des enfants ».

Et de rajouter : « World Vision a été de tout temps considéré partenaire solide de l’OMT sur tout ce qui se rapporte à la protection des enfants, et nous sommes très contents de rallier nos forces pour combattre ce hideux phénomène qui compromet l’épanouissement de plusieurs jeunes pousses ».

De son côté, Monsieur Warren Climenhaga, Directeur de l’antenne de l’ONG « World Vision » en Asie du Sud-Est affirme : « World Vision dispose d’un certain nombre de programmes visant la réduction des dommages subis par les enfants à la suite d’abus, y compris dans le secteur du tourisme. Le tourisme croît rapidement dans cette région du monde avec tous les avantages que l’on pourrait énumérer, et ce concomitamment à plusieurs risques pour les enfants. Raison pour laquelle, nous n’avions guère hésité à nous joindre aux ambitieux programmes de l’OMT, allant de pair avec notre propre approche de lutte contre l’exploitation des enfants ».


Indéniablement, un tel phénomène s’enlise avec la pauvreté non négligeable dans certaines contrées de l’Asie du Sud-Est, comme traité dans cet article, et dans bien d’autres régions du monde (Afrique subsaharienne notamment), les efforts pour l’éradication de cet affreux crime envers l’enfance doivent être soutenus, et les avancées suivies de près ! 

Sources

samedi 10 mai 2014

La Finale des World Travel Awards pour les années 2014/2015/2016 : Morocco’s BIG WIN !


Le Maroc a été élu pays hôte de la grande finale des fameux World Travel Awards pour les prochaines éditions de 2014, 2015 et 2016 : Belle annonce dévoilée lors d’une conférence de presse dans le cadre de la 21ème Edition du Salon Arabian Travel Market !

Conférence de presse qui, rappelons-le, fut tenue Lundi 05 Mai 2014 conjointement par M. Graham Cooke, président des World Travel Awards, M. Lahcen Haddad, Ministre marocain du Tourisme et M. Mohammed Arkobi, président d’Innovate Marketing Solutions.



M. Graham Cooke avait déclaré que cette journée fut mémorable à la fois pour les World Travel Awards et l’industrie touristique marocaine, saluant au passage la stabilité politique que connaît la destination, l’intérêt manifesté à l’égard du développement du tourisme par la mise en place d’une stratégie volontariste,  mais surtout l’ambition pour le Maroc de devenir leader du secteur dans la région.

L’Edition 2014 aura lieu à Marrakech, celle de 2015 à Fès. Casablanca aura pour sa part, le privilège d’abriter la finale de 2016.

S'agissant du rôle de la firme « Innovate Marketing Solutions », il est à noter que les négociations menées  avec les autorités touristiques marocaines ont été concluantes : Un salut à tous ceux qui ont bellement mis en avant le potentiel marocain pour décrocher la tenue d'un tel événement.  

"Nous sommes ravis d'apporter les WTA au Maroc", s’est exclamé son président, Mohamed Arkobi.

M. Graham Cooke rajoute de son côté : «  Nous nous attendons à renforcer notre partenariat avec Innovate Marketing Solutions dans les mois à venir afin de réussir l’édition 2014. »



La grande finale des World Travel Awards suivra une série de « Gala Ceremonies » à l’issue desquelles sont désignés tour à tour les gagnants par région qui seront réunis en finale à Marrakech, ces événements sont  prévus tout au long de cette année 2014 selon le calendrier suivant:


n  Pour la Zone Moyen-Orient : la « Gala Ceremony » a eu lieu à Dubaï (Emirats arabes unis) le 04 Mai 2014;

n  Pour la Zone Europe: la « Gala Ceremony » aura lieu à Athènes (Grèce) le 02 Août 2014;

n  Pour la Zone Amérique Centrale et Amérique du Sud: la « Gala Ceremony » aura lieu à Quito (Équateur) le 09 Août 2014;

n  Pour la Zone Afrique & Océan Indien : la « Gala Ceremony » aura lieu à Abuja (Nigéria) le 05 Septembre 2014;

n  Pour la Zone Asie & Australasie : la « Gala Ceremony » aura lieu à New Delhi (Inde) le 10 Octobre 2014;

n   Pour la Zone Amérique du Nord & Caraïbes : la « Gala Ceremony » aura lieu à L’île d’Anguilla (Caraïbes), la date n’étant pas encore déterminée à ce jour;


n  Il en est de même pour la finale des Travel World Awards 2014 prévue à Marrakech et dont la date définitive n’a pas encore été fixée à ce jour.


La confiance placée en notre pays pour abriter un événement de telle envergure ne doit  absolument pas être brisée : Le Maroc doit faire montre de beaucoup de professionnalisme, pour que les retombées médiatiques non négligeables, et qu’on espère positives, suivent ! De quoi donner un coup de fouet à la croissance du tourisme et partant davantage de rayonnement à notre destination.



   








Sources: 





jeudi 8 mai 2014

Et si Royal Air Maroc intégrerait une alliance aérienne? Un mythe dira-t-on??

Pour commencer: un bref Aperçu du concept !

Les alliances aériennes sont des accords de coopération passés entre compagnies aériennes leur permettant d'unir leurs moyens commerciaux et logistiques et ce, pour un maximum de compétitivité et de rentabilité.

Star Alliance (regroupant 26 membres à ce jour), Skyteam (avec ses 20 membres actuels)  et Oneworld (avec 15 transporteurs aériens à l’heure actuelle) sont les trois plus grandes alliances aériennes internationales.




Quels intérêts pour une compagnie aérienne d’intégrer une alliance ?

Plusieurs avantages peuvent être offerts à l’issue de l’intégration d’une alliance aérienne, citons :

v  Un plus grand choix en termes de destinations est proposé aux clients : intégrer une alliance permet d’enrichir le catalogue des liaisons proposées sans avoir à ouvrir de nouvelles routes ;

v  Mutualisation des techniques « marketing » et optimisation des programmes de fidélisation sur toutes les destinations assurées par les compagnies membre d’une alliance donnée ;

v  La capacité à proposer des vols en partage de code : un transporteur aérien pourrait alors offrir des destinations qu’il ne desservait pas avant grâce à ce partenariat;

v  La gestion des activités administratives, commerciales et de maintenance  sur plusieurs « hubs », à titre d’exemple : les services aux escales tels l’enregistrement des bagages dont le coût devient intéressant comparé à celui engendré par la gestion de ces même services opérée de façon individuelle ;

v  Alignement des programmes de fidélisation de tous les transporteurs membres d’une alliance : avec la possibilité de cumuler des « miles » en effectuant des voyages dans différentes destinations. Ceci est de façon à permettre au voyageur d’optimiser ses déplacements et de conserver des conditions de fidélisation similaires et autres avantages s’il en a ;

v  Mais encore : l’accès aux salons des compagnies partenaires tout en bénéficiant des mêmes privilèges devient possible. De plus, les formalités d’enregistrement et de transfert s’en trouvent facilitées ;

v  Du point de vue de la relation commerciale : il est possible de négocier son contrat avec un seul et unique interlocuteur par alliance, ce qui facilite la tâche des entreprises ;

v  Développement commun de plateformes technologiques à même d’offrir aux clients un voyage fluide de bout en bout ;

v  Intégrer une alliance fait office de fort levier marketing : les alliances apportent aux compagnies une reconnaissance universelle ;

v  Malgré son coût important (de l’ordre d’une centaine de milliers de dollars), le ticket d’entrée dans une alliance ne pourrait être comparé aux coûts d’une fusion capitalistique ou prise de participation chez un autre transporteur jugés énormes ;

v  Ce type de partenariat permet de contourner les  législations d’un bon nombre de  pays, peu enclins à voir leur compagnie nationale passer sous pavillon étranger (dans le cadre notamment de fusions transcontinentales) ;

v  Et enfin, on peut citer la possibilité d’acheter des tarifs tour du monde et des "airpass" par continent.

Notre compagnie nationale a-t-elle songé un jour à rejoindre ces mastodontes de l’aérien ? Les paragraphes suivants nous le diront...



Royal Air Maroc & Alliances aériennes : Pour la petite histoire… !

En 1998, Royal Air Maroc avait eu l'intention de rejoindre l'alliance Skyteam, dont Air France-KLM et Delta Airlines sont les piliers, mais cette option supposait la renonciation à la desserte de certaines destinations africaines alors que le marché africain reste la base de la politique de la société. La compagnie marocaine s'est désistée alors  face aux pré-requis d'une telle adhésion.  De plus, Royal Air Maroc aurait obtenu le statut de membre associé alors qu'elle souhaitait devenir un membre à part entière: ces deux points étaient, par conséquent,   en total  désaccord avec la politique générale du groupe, qui consiste à multiplier les liaisons sur tout le continent africain.

Scénario RAM/ONEWORLD : Un partenariat envisageable?

A la suite de la tentative datant de l’année 1998 et soldée par l’échec, Royal Air Maroc songera peu à demander de nouveau l’intégration à l’alliance « Skyteam ». De plus le groupe Air France-KLM ne voit pas d’un très bon œil ceci :

n  En premier lieu, étant donné la forte concurrence avec la compagnie nationale RAM sur certaines dessertes africaines assurées au départ du Hub de Casablanca, et opérées en même temps par Air France-KLM au départ de Paris Roissy Charles de Gaulle et d’Amsterdam ;

n  Notons aussi qu’Air France-KLM met en place une stratégie offensive sur le marché Europe-Afrique, notamment grâce aux compagnies aériennes africaines dont le groupe détient des participations financières : telles Air Côte d’Ivoire, Air Cemac en Afrique Centrale, sans compter  Kenya Airways qui s’est dotée d’un ambitieux plan stratégique visant à doubler ses capacités d’ici la fin de la décennie, Kenya Airways qui plus est une des compagnies leaders de l’Afrique de l’Est, membre de Skyteam et dans laquelle le groupe Franco-Hollandais Air France-KLM détient 27% du capital.

De son côté « Star Alliance » est bien positionnée en Afrique : avec trois de ses membres qui font partie des principaux transporteurs à l’échelle continentale, en l’occurrence : South African Airways, Egyptair, et Ethiopian Airlines. Aucun intérêt pour Royal Air Maroc de rejoindre une alliance dans laquelle elle ne réussira pas à se distinguer !

Toutefois la grande absente du continent africaine, à savoir l’alliance « Oneworld » pourra trouver en notre compagnie nationale Royal Air Maroc un partenaire solide : C’est véritablement une chance pour la RAM que d’intégrer précisément cette alliance, elle pourra bénéficier d’un réseau très étendu de dessertes aériennes couvrant le monde entier : comptant sur la présence de Malaysia Airlines, Japan Airlines, Cathay Pacific et Qantas en Asie-Pacifique, SriLankan Airlines en Asie du Sud & Inde, Iberia (avec laquelle RAM est déjà en code share) Air Berlin, Finnair et British Airways en Europe, S7 Airlines en Europe de l’Est et en Russie, également  LAN Airlines et TAM Brazilian Airlines (via sa fusion avec LAN) en Amérique du sud, US Airways (via sa fusion avec American Airlines) aux Etats-Unis, et Qatar Airways et Royal Jordanian au Moyen-Orient.


Le jeu des alliances mondiales ne cesse de prendre de l’ampleur et l’Afrique demeure un marché à consolider : ce scénario, certes, présente beaucoup d’avantages… Encore faut-il que Royal Air Maroc fasse en définitive le BON CHOIX.  

Sources
http://www.bourse-des-vols.com/compagnie-royal-air-maroc-2.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Royal_Air_Maroc
http://www.leconomiste.com/article/912355-aucun-choix-arr-t-avec-royal-air-maroc-fr-deric-gagey-pdg-d-air-france
http://www.air-journal.fr/2014-04-30-srilankan-airlines-integre-lalliance-oneworld-5105290.html
http://www.voyages-d-affaires.com/deplacements-professionnels/aerien/alliances-aeriennes-partenaires-haut-vol-8569
http://fr.oneworld.com/
http://www.skyteam.com/fr/
http://www.staralliance.com/fr/

samedi 3 mai 2014

Les caractéristiques environnementales de la région du Golfe du Bengale sont-elles un facteur d’entrave au développement du tourisme au Bangladesh ?

Dans le présent article : Eclairage sur quelques caractéristiques géo climatiques propres à la destination « Bangladesh » et leur impact sur le tourisme.

Pendant la période de mousson que connaît la région de l’Asie du Sud chaque année, il faut savoir que presque toute l'eau recueillie par l'Himalaya au Népal, au nord / nord-est de l'Inde et le Bhoutan transite par le Bangladesh, pour se déverser dans la baie du Bengale : une quantité importante de sédiments est charriée par ce cours d’eau formant des montagnes le long du delta,  qui avec la force des courants d’eau, finissent par s’écrouler littéralement  au fond des mers.

Ces particularités sont l’illustration propre de la topographie alluviale complexe du Bangladesh, excepté les régions montagneuses du sud-est et nord-est : Tellement complexe que plusieurs petits affluents se sont formés débouchant sur de puissants fleuves et autres grandes étendues d’eau, citons notamment le Padma et le Jamuna (extensions respectives des rivières du Gange et du Brahmapoutre), le tout formant la basse vallée de la Meghna au niveau de laquelle la distinction entre terre, rivière, océan et ciel devient très difficile à faire.

Ces phénomènes ont certes façonné et refaçonné les terres jouxtant le Delta du Bengale, mais également le destin de son peuple : Il serait erroné d’imaginer un emplacement précis des rivières du Bangladesh sur la base des cartes géographiques actuelles : Au vu de la cadence des inondations que connaît la région et les courants d’eaux importants générés en cette période, ces cartes se trouvent alors obsolètes et doivent êtres réadaptées en permanence.

ð  Ces rivières ne peuvent se targuer alors d’être reconnues « lieux mythiques » forgeant un pan de l’identité du Bangladesh !

A titre d’illustration : Le fleuve « Brahmapoutre » circulait à l’est de l’emplacement actuel de la capitale Dacca. Suite à des inondations ravageuses, le fleuve voit sa trajectoire déviée à l’ouest, et ce sur une période de 30 ans pendant la moitié du 18ème siècle.

ð  Les populations subissent les caprices du climat et ses fâcheuses conséquences sur des zones, qui désormais sont tamponnées à très haut risque !

Ces régions sont sujettes aux catastrophes naturelles : la côte bordant le golfe du Bengale est vulnérable aux raz de marée issus des cyclones. De plus, les îles se trouvant principalement dans la partie nord de la rivière Jamuna (division Rajshahi) sont confrontées aux inondations saisonnières.  De nombreuses îles sont détruites chaque année, ne devenant que bancs de sable infertile : la pauvreté forçant les habitants à y demeurer, au risque de voir leurs maisons emportées par d’impétueux flots des eaux chaque année.

Un autre phénomène observé, cette fois-ci du côté de la basse vallée de Meghna : Celui de perte de terres et d’accumulation progressive du sol sur les rives : deux actions naturelles se déroulant de façon simultanée dans les plaines alluviales. De ce fait, des hectares de terres agricoles se voient ravagés en un rien de temps et remplacés après par un sol dont la formation résulte d’accumulation de sédiments : On se trouve donc avec de nouvelles terres mais  pas nécessairement fertiles !

Est constaté également un faible couvert végétal : les parcs naturels sont comptés au bout des doigts au Bangladesh. Le plus célèbre étant  le «  Sundarbans » : constitué de la plus grande forêt de Mangrove au monde. Un parc qui n’a pu être reconnu  patrimoine mondial de l'UNESCO  si ce n’est le fruit d’actions issues de divers programmes de conversation.  

Il faut dire que ces multiples phénomènes ne sont pas totalement néfastes, preuve en est la création de paysages aux contrastes multiples : le portrait géographique du Bangladesh prend d’étonnantes perspectives : Alors que la plupart des pays se situent au niveau ou juste au-dessus du niveau de la mer, le paysage plat cède la place à de basses collines ondulantes dépassant parfois les 1000 mètres d’altitudes, en l’occurrence les « Chittagong Hill Tracts » et les régions montagneuses de Sylhet. Ces formations sont la conséquence d’amas de terres ayant résisté aux aléas climatiques couplées à l’enfoncement de la plaque tectonique indienne sous la bordure de la plaque asiatique : ce même processus ayant abouti à la formation de l’emblématique chaîne montagneuse des Himalayas !

Il est fort d’admettre que quiconque ne serait en mesure de prévoir ce que la rage de la nature peut engendrer comme phénomènes et catastrophes : Bangladesh lutte sans répit pour la survie de ses populations, grâce en partie aux aides humanitaires en provenance d’autres pays. Un développement économique timide se fait sentir certes, et une prise de conscience de l’intérêt que présente le tourisme est quelquefois manifestée, à travers notamment l’exemple du parc naturel de « Sundarbans » cité précédemment, malgré la gravité des situations.

Il existe de très beaux sites naturels à découvrir au Bangladesh, encore faut-il constater que le tourisme n’a pas encore trouvé sa place dans les politiques économiques : Voyant de près les effets  du réchauffement climatique,  le cas échéant,  on se retrouve plus dans une économie de subsistance: On ne peut vraiment pas parler de perspectives de croissance du tourisme dans tel cas ! 






Sources: