mardi 27 juin 2017

Le Maroc : Une vue du ciel qui en dit long…


Elle en dit long : 

Sur des bévues qui ne pouvaient passer inaperçues…

Sur une perspective promotionnelle mal mise en avant…

Sur un documentaire qui a fini par décevoir plus d’un…

Des constats et remarques qui font mal, mais sont tellement véridiques à tel point qu’ils s’imposent à l’esprit dès que la bande annonçant la fin de programme s’affiche dans nos écrans.

Il y a de quoi rester songeur : Est-ce vraiment le reflet de notre Maroc entier, notre Maroc profond ? l’ONMT a eu la brillante idée de s’associer à ce travail destiné à capitaliser sur les relais promotionnels du Maroc, dont la vision est malencontreusement inachevée.

Loin de lier ces idées à la remarquable blague lancée à l’issue de la diffusion du documentaire « Le Maroc vu du sol », l’on est en droit de se poser bien des questions, au vu de certains manquements, dont notamment :

-          -- A mon sens, la logique optée pour la réalisation du documentaire « Le Maroc vu du ciel » s’est basée sur les fondations historiques du pays, la naissance des premières dynasties depuis Moulay Driss Zerhoun, sans ordre chronologique (ce n’est pas si grave) , un cheminement qui tient la route jusqu’au moment où des sauts sans harmonie aucune d’une région à l’autre et d’un territoire à l’autre ont surgi ;

1.        -- Iniquité du temps consacré à chaque ville ou région à part entière, je cite l’exemple d’Agadir qui a fait une toute brève apparition de quelques secondes, ou la timide apparition des villes d’Erfoud, d’Ouarzazate et consœurs ou encore les mises en relief de la Ville du Détroit et sa voisine la Colombe Blanche entre autres qui ont moins marqué les esprits en comparaison avec Casablanca, Rabat, Fès, Laayoune, Dakhla ou encore Marrakech ;

          -- L’impardonnable omission de certaines régions à fort potentiel dont tout l’Oriental et une bonne partie des contrées rifaines (Al Hoceima, Taza, Nador) qui posera certainement un problème de perception pour le téléspectateur quant à la couverture du pays, autrement dit : c’est comme s’il n’y avait rien d’intéressant à voir dans lesdits territoires !  

Le concept est indiscutablement bon, mais le travail prospectif et promotionnel et les efforts qui s’en ont suivis ne font pas de ce dernier un documentaire exhaustif, fidèle et ipso facto un travail ficelé.

 Des erreurs qui, en substance, sont à mes yeux pour et le moins très fondées.



Pardonnable ? Impardonnable ? A revoir ? C’est un jugement qui revient à chacun de nous...


Credit photo : France 2