samedi 26 avril 2014

Industrie mondiale des croisières : Pour une croissance durable et respectueuse de l’environnement ! (Spécial Journée de la Terre 2014)

En commémoration de la Journée de la Terre,  l'Association Internationale des Compagnies de Croisières (CLIA) revient sur l’ensemble des actions menées par ses membres en vue de préserver l’environnement.

Il faut reconnaître que l’industrie mondiale des croisières est appelée de plus en plus à prendre compte des impératifs environnementaux, en l’occurrence ceux relatifs aux océans, qui sont bel et bien de fragiles écosystèmes.

Christine Duffy, présidente de la CLIA, déclare à l’issue de la réunion des membres de ladite association tenue le 22 Avril 2014 à Washington : «  L’industrie des croisières se veut garante de la protection de l’environnement : Nous collaborons régulièrement avec plusieurs organismes de réglementation et experts en ingénierie environnementale pour placer la barre encore plus haut en termes d’efforts déployés au quotidien à cette fin ».

L'Association Internationale des Compagnies de Croisières (CLIA), en collaboration avec  l'Organisation maritime internationale (OMI) qui compte 170 Etats membres, y compris les Etats-Unis,  ont contribué à la mise en place de normes internationales cohérentes, rigoureuses et uniformes régissant les pratiques environnementales qui s'appliquent à tous les navires de croisières appartenant à la CLIA.

Ci-après des exemples de mesures adoptées par les compagnies de croisière afin de servir cette fin : à savoir protéger l’environnement :

n   Des systèmes de traitement des eaux usées à la pointe de la technologie, permettant de disposer  d’une eau plus propre que celle produite par les stations d’épuration des grandes métropoles  américaines ;

n Développement de nouvelles technologies à même de réduire substantiellement les émissions  provenant des laveurs de gaz d’échappement des bateaux de croisières, mais en même temps les émissions de soufre provenant de leurs moteurs ;

n  D’importants progrès sont à relever en matière d’optimisation de la consommation d’énergie à l’intérieur des navires de croisières : Par la mise en place des lampes basse consommation LED, qui durent 25 fois plus longtemps que les lampes classiques, utilisent 80 % moins d'énergie et génèrent 50 % moins de chaleur. Ainsi que l’installation d’appareils à haut rendement utilisant de l'eau chaude recyclée pour chauffer les cabines des passagers ainsi que des vitres teintées  qui gardent les passages frais et utilisent moins d'air conditionné ;

n    Plusieurs navires disposent à bord de revêtements lisses écologiques et non-toxiques qui augmentent l'efficacité énergétique et réduisent les émissions de gaz à effet de serre ;





Grâce à cette collaboration, les nouveaux navires de croisière qui entrent en service aujourd'hui sont parmi les plus respectueux de l'environnement… Et ça ne s’arrête pas là : A partir de Septembre 2015, les navires de croisières intégrant la flotte de la  L'Association Internationale des Compagnies de Croisières (CLIA) doivent répondre à certaines normes d'efficacité énergétique encore plus rigoureuses... C’est dire les normes qui ne cessent de muter à l’aune des innovations découlant des multiples et constantes recherches menées dans le but d’améliorer au mieux les dispositifs de protection de l’environnement afférents au secteur maritime.

Pour les membres de la CLIA : S’inscrire dans une démarche de préservation de l'environnement implique aussi la participation des passagers et des membres d'équipage à travers notamment des programmes de sensibilisation, de promotion d’actions de recyclage et des efforts de conservation et d’autres activités à bord.  


Le ton est donné : Qu'il se poursuive alors au même rythme ! Notre environnement en a tellement besoin, encore plus les océans qui sont constamment menacés par les effets néfastes de la pollution.







Source : Communiqué de presse du 22 Avil 2014 de L'Association Internationale des Compagnies de Croisières (CLIA) – Washington

http://www.cruising.org/vacation/news/press_releases/2014/04/cruise-industry-highlights-ongoing-sustainability-efforts-fully-protect-

dimanche 20 avril 2014

Sapristi ! Les voyageurs d’affaires passent plus de temps dans les airs que sur terre !

Sapristi !  Les voyageurs d’affaires passent plus de temps dans les airs que sur terre !


De nouvelles recherches diligentées par Travelport, se rapportant au développement du tourisme d’affaires à l’international, ont révélé que les voyageurs  passent plus de temps dans les airs que sur terre, lorsqu’il est question notamment de business.

Tout d’abord, il est à noter que cette étude se base sur les caractéristiques du segment MICE et Affaires inhérent au marché britannique.

Dans le même sillage, une tendance confirmée : les voyageurs d’affaires déclarent être prêts à aller plus loin pour nouer des partenariats d’importance capitale à leur yeux. Qu’importe donc la distance parcourue en aller-retour !

En chiffres

  • Selon Travelport, : Au cours des 12 derniers mois plus d'un million de voyageurs d'affaires ont fait un aller-retour de + 20 heures vers des destinations lointaines comme la Chine ou le Japon au départ du Royaume-Uni, mais ont passé moins de 12 heures dans lesdits pays;
  • Côté dépenses : Les voyageurs desservant les trois principales destinations les plus populaires à longue distance pour les entreprises britanniques (Hong Kong, Chine, Etats-Unis et Australie) ont dépensé 3,4 milliards de £ sur les vols l'année dernière, mais ont dépensé moins que cela étant dans ces pays : Les compagnies aériennes opérant de longs courriers devront se réjouir de cette donne.   

De l’avis d’un professionnel du tourisme…

Simon Ferguson, directeur régional Travelport pour le Royaume-Uni & L’Irlande, affirme: « D'après nos recherches, nous pouvons constater que les rencontres physiques favorisent la création de nouvelles relations commerciales et d’affaires et/ou la  signature d’accords et la mise en place de  partenariats divers, d’où leur valeur inestimable.

En même temps, les voyageurs d'affaires sondés disent prêts à effectuer de longs voyages lorsque les enjeux sont importants.

Fait intéressant : cette tendance a persisté même pendant le ralentissement économique et les dépenses de voyages d'affaires devraient croître de plus de 3 % en 2014, nous nous attendons donc à plus de voyages vers des destinations lointaines en cette année 2014 ».




Plus de vols vers plus de destinations lointaines…


En guise de conclusion, cette étude a le mérite de mettre le point sur l’importance qu’accordent désormais les voyageurs d’affaires aux réunions en face-à face, et ce malgré le développement fulgurant du phénomène des « Visio-conférences » : fruit des avancées technologiques réalisées dans le segment MICE.


http://buyingbusinesstravel.com/news/1122289-growing-trend-%E2%80%98flying-visits%E2%80%99-long-haul-destinations

samedi 12 avril 2014

Le pouvoir d’influence grandissant des enfants dans la prise de décision en matière de voyages.




Les enfants ont incontestablement leur mot à dire…. au point d’en arriver au dernier !

Les faits contenus dans cette analyse sont basés sur un sondage réalisé par le site britannique Homeaway.co.uk avec UKMums.tv en Mars 2014 avec plus de 1100 parents au Royaume-Uni (salariés, femmes au foyer…)

Grosso modo,  Il en ressort que les parents sacrifient leurs propres plaisirs pour répondre aux caprices de leur progéniture pendant les vacances.

En chiffres :
  • 15% des personnes interrogées affirment clairement que leurs enfants les poussent à prendre des séjours onéreux (destinations exotiques);

  • Par ailleurs : Dans 65% des cas, les enfants font la loi sur les voyages et activités à faire, sur les repas à prendre dans 40% des cas et la ferme intention d’aller à la plage ou à la piscine dans 60% des cas ;

  •  Plus de 76% des familles sondées pensent que les vacances sont un moment important pour les enfants, eu égard à l’équilibre mental et physique qu’elles procurent après une longue période de labeur ;

  • 50% des parents sont prêts à sacrifier leurs activités de détente habituelles (prendre un bouquin, se prélasser en bord de mer ou à la piscine) pour se mêler aux activités pratiquées par leurs enfants ;

  •  D’autant plus que 40% d’entre eux sont heureux de laisser de côté, par moments, les conversations de « grands » et leurs repas conventionnels pour aller se joindre aux enfants. 8% d’eux s’intéressent à visiter les attractions émanant du choix de leurs enfants et 6% avouent ne point daigner à sacrifier quoi que ce soit pour le plaisir de leurs enfants; 

  • 40% des parents admettent ne pas avoir planifié de vacances familiales, et que c’est entièrement du ressort de leurs enfants.




De l’avis de certains professionnels :

-- Au vu des résultats, Michele Bates , directeur de UKMums.tv avance ce qui suit: «C'est formidable de voir que de nombreux parents veulent être ensemble en vacances avec leurs enfants et profiter de leur temps en famille. Beaucoup de parents préfèrent ne pas laisser les enfants dans les mains de clubs de vacances et faire leur propre divertissement ensemble. »

-- Gregory Sio, directeur régional de HomeAway.co.uk rajoute: "Par les temps qui courent, avec le stress important que nous vivons, et ce mode de vie trépidant : Nous avons tous besoin de ce temps d'arrêt : les vacances s’imposent tout naturellement ! Les enfants ont en fortement besoin et en profiter amplement en famille est ce qui les rend heureux ! »

Quelles tendances au Maroc ?

Davantage de familles se plient aux desideratas de leurs enfants en termes de voyages : Ceux-ci préférant  passer des séjours à Marrakech et Agadir (le long de l’année avec une forte accentuation en période de vacances scolaires) et Saïdia et Nord  (en période estivale) dans des hôtels-clubs proposant la formule All-Inclusive : cette grosse demande émane essentiellement du fait que ces établissements offrent des activités ludiques et distrayantes pour les enfants.

Pas de statistiques officielles à l’appui, ce constat est basé sur mon expérience professionnelle…

Pour conclure

è Les enfants ont besoin de pauses vacances intermittentes pour les soulager de la pression scolaire, c’est capital !

è Les opinions des enfants pèsent lourd sur les prises de décisions en termes de voyages, d’activités à exercer pendant le séjour, et de choix de destinations : Leurs exigences se voient de plus en plus satisfaites.



http://www.traveldailynews.com/news/article/59955/kids-come-first-on-holiday

dimanche 6 avril 2014

Regard sur le Projet « Couloirs du patrimoine le long de la Route de la soie » - Organisation Mondiale du Tourisme.

Un ambitieux projet de développement touristique mettant en exergue les riches potentialités que recèlent les pays de l’Asie Centrale, prônant en même temps la commémoration de l’antique Route de la Soie (divers réseaux de routes commerciales allant jusqu’à l’Extrême Orient) , symbole de prospérité commerciale : De l’Italie et la Grèce à l’Ouest, en passant par la Turquie, la Syrie, l’Iran, l’Afghanistan, Pakistan, certains pays de l’Ex-URSS (l’Azerbaïdjan, la Géorgie ,l’Arménie, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, le Tadjikistan, le Kirghizstan et le Kazakhstan) jusqu’à la Chine Médiévale à l’Est.



Les débuts : La signature de la déclaration de Samarkand (Ouzbékistan), le 05 Octobre 1994 !

Une initiative qui a été mise en relief par le projet de l’UNESCO dénommé  «Étude intégrale des Routes de la soie: routes de dialogue » visant la renaissance fructueuse de  ces routes légendaires et le revigorisation des interactions culturelles entre les peuples de l’Asie Centrale par le tourisme. Ainsi :

n  Les gouvernements sont appelés à mettre en œuvre des stratégies et programmes visant la promotion du tourisme, aidés en cela par l’expertise de l’Organisation Mondiale du Tourisme. Le cas échéant, doivent-ils notamment stimuler les flux touristiques par la  réduction des obstacles aux voyages ;

n  Un tourisme qui se développe dans ces contrées tout en respectant l’ordre politique, social et religieux qui y est établi, une priorité donnée par ailleurs au tourisme durable, tout en veillant à ce que les populations locales en tirent bénéfice ;

n  Les valeurs de tolérance que doivent montrer les visiteurs à leurs hôtes, notamment la compréhension des coutumes et traditions locales, le respect des croyances, et la préservation des milieux naturels ;

n  La prise de conscience et l’appréciation à sa juste valeur, du potentiel historique, naturel et culturel dont doivent faire preuve les communautés hôtes.

Premier bon point : La simplification des formalités de délivrance des visas.

Il faut noter que les travaux entamés en 1994 avec la signature de la Déclaration de Samarkand sur le tourisme le long de la Route de la soie et les objectifs à atteindre qui en ont découlé, constituent le socle sur lequel toute mesure stimulant la croissance touristique dans ces régions repose.

De notables avancées ont été réalisées par les pays objet de ladite stratégie en vue d’accroître le nombre de visiteurs, surtout  en ce qui concerne la facilitation des procédures d’obtention de visas, comme le témoigne M. Taleb Rifai, Secrétaire général de l’OMT dans cette déclaration: « Les formalités compliquées d’obtention d’un visa continuent de freiner considérablement la croissance du secteur du tourisme et, de ce fait, représentent un obstacle pour la création d’emplois et la réduction de la pauvreté. L’OMT accueille favorablement les mesures déjà adoptées par les pays de la Route de la soie dans ce domaine et les félicite d’avoir pris l’engagement ferme d’aller encore plus loin. Seule une action commune peut nous permettre de libérer complètement le potentiel du tourisme en tant que moteur de la croissance durable et de l’intégration régionale le long de cette voie historique exceptionnelle et de transformer les obstacles en autant de tremplins. »

Chiffres à l’appui : Début 2008, 87% de la population mondiale avait besoin d’obtenir un visa avant le départ pour se rendre dans une destination de la Route de la soie. Ce pourcentage a été ramené à 73% en 2013. 

Récemment, Le Tadjikistan a annoncé l’ouverture du col de Kulma aux visiteurs internationaux tandis que le Kazakhstan a fait part de son intention de travailler à la création d’un « espace sans visa » en Asie centrale.

La protection du patrimoine : véritable levier de croissance du tourisme régional

Les entités concernées par le développement du tourisme doivent agir ensemble pour mieux faire connaître le tourisme le long de la Route de la soie tout en assurant la préservation des ressources exceptionnelles qu’elle possède en termes de sites à forte charge historique et civilisationnelle et de patrimoine culturel immatériel.
D’où réside l’importance de la collaboration entre les ministères du tourisme et les ministères de la culture de plusieurs pays de l’Asie Centrale dans le but de gérer le patrimoine de manière efficace et durable.

Le volet social non évincé

Il serait inconcevable de ne pas faire adhérer les communautés et acteurs locaux à l’établissement d'une coordination et d'un dialogue à différents niveaux : Leur participation est essentielle et aidera à combattre la pauvreté et à appuyer la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) énoncés par les Nations Unies.

Et pour conclure...

En substance : « Couloirs du patrimoine le long de la Route de la soie » initié par l’Organisation Mondiale du Tourisme et le Conseil mondial du tourisme et des voyages vise à rehausser le profil du tourisme le long de la Route de la Soie et à stimuler le développement d'un tourisme durable et responsable en renforçant la coopération entre les pays de la légendaire Route de la Soie.

Un projet qui a de beaux jours devant lui !

Notons enfin que l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) tiendra sa réunion de la Task Force de route de la soie pendant les Routes de cette année l'événement Route de la Soie, qui aura lieu à Tbilissi, en Géorgie les 6-8 Juillet 2014.



Source:http://www.veilleinfotourisme.fr/les-ministres-de-la-route-de-la-soie-encore-plus-determines-a-faciliter-l-obtention-des-visas-117167.kjsp