samedi 27 juin 2015

Tourisme : Une embellie qui s'estompe brutalement?!

Un mois de juin maussade pour le secteur du tourisme, avec des événements mouvementés.. des agissements empreints de haine et d'intolérance.. et ce, en pleine saison estivale... ! 

Pêle-mèle les points noirs listés à ce jour:

- Affaire du laboratoire SANOFI ayant écorné l'image de la place Jemaa El Fna, et partant celle de la ville ocre;

- La pancarte "Ramadan, Respect, No Bikinis" brandie dans la plage d'Anza à Agadir, ayant troublé l'esprit des professionnels du secteur, et à leur tête le Ministre du tourisme, qui exprimèrent une forte colère à la suite de cet acte;

- La fameuse affaire du port de robes d'Inezgane (no comment !); 

- La mauvaise coordination entre les départements ministèriels ayant caractérisé la mise en application de la loi stipulant la présentation obligatoire d'un passeport en cours de validité à l'arrivée sur le territoire national, en remplacement de la Carte d'Identité Sécurisée (CIS): exception dont s'énorgueillaient les touristes français dans un passé pas très lointain;

- Et ce fameux vendredi 26 juin 2015, un vendredi noir marquant les annales du tourisme international : Attentats perpétrés au Koweit et en France, mais surtout cette attaque meurtrière qu'a connue la ville tunisienne de Sousse , donnant le coup de grâce à un secteur touristique malmené par l'affaire du Musée du Bardo, intervenue il y a quelques mois de cela, et dont les séquelles sont encore persistantes. 

Des actes qui se sont enchaînés à une vitesse remarquable !  

Tout ceci est loin d'être reluisant et est très fâcheux même, A quelles conséquences devons-nous nous attendre à la suite de ces événements brutaux et quelles performances pour notre activité touristique, notamment celles inhérentes à la saison estivale en cours? 



dimanche 21 juin 2015

«L'hébergement chez l'habitant» au Maroc: Un bond en avant considérable, mais…!

Le présent article est un simple regard sur le contexte dans lequel s'intègre désormais une forme d'hébergement – naguère méconnue au Maroc-... à savoir l'hébergement chez l'habitant!
Tel que présenté dans le cadre du projet de loi relative aux établissements touristiques et aux autres formes d'hébergement touristique, l'hébergement chez l'habitant se définit comme suit: Il s'agit d'une forme d'hébergement sous gestion familiale qui permet à un particulier d'accueillir dans l'habitation où il élit domicile une clientèle touristique pour une ou plusieurs nuitées. Le nombre maximum de chambres à commercialiser dans le cadre de cette forme d'hébergement est défini par voie réglementaire.
A ne pas confondre toutefois avec «chambres d'hôtes»: que sont des chambres spécialement meublées pour accueillir des touristes chez l'habitant .
Le logement chez l'habitant se distingue en conséquence par «l'aménagement spontané» de la demeure, ne faisant guère allusion aux chambres pour touristes, pour invités.. et à quelconque différence qui peut en découler.
Il est à noter qu'aucun cadre régissant « l'hébergement chez l'habitant» n'existait dans un passé pas si lointain, et peu d'intérêt y était accordé par le ministère de tutelle: Son irruption dans le nouveau projet de loi cité précédemment est une innovation majeure, un vrai pas en avant pour cadrer au mieux l'activité de ces nouvelles formes d'hébergement touristique.
Nonobstant cette déclaration, nous avons quand même bien droit à d'éminents exemples: de belles réussites soit-dit en passant, telles « Ziyarates Fès », ou encore le très salutaire réseau « Maison chez l'Habitant».
Mais encore faut-il prôner la qualité tout en ne dissuadant pas les ménages intéressés à faire un pas en arrière: les procédures d'identification et d'homologation des hébergements en question doivent être simples, et intelligibles par tous et sont appelées à motiver le maximum de familles voulant capitaliser sur cette activité à long terme, de façon à intégrer la sphère et à se convertir en familles d'accueil.
Il serait donc absurde de dupliquer les dispositions prévues pour les établissements d'hébergement touristique dits classiques (avec la lourdeur de celles-ci , dont sont conscients les professionnels )  à d'autres formes d'hébergement ( logement chez l'habitant et autres hébergements alternatifs).
Une dose de flexibilité, d'inventivité s'avèrent donc nécessaires pour la prospérité de cette branche.. pour qu'elle fasse sensation réellement…. Chose que l'on ne perçoit pas à la lecture dudit projet de loi.

Et l'on est interpellé sans cesse.. quel cadre idéal pour un développement cohérent de la branche «  Hébergement chez l'habitant » ?.. les horizons seront plus prometteurs si les professionnels s'attellent à la question sérieusement.. Un jour probablement, l'on brandira des labels marocains qui feront figure de proue à l'international. 


Source: Projet de loi relative aux établissements touristiques et aux autres formes d'hébergement touristique.

dimanche 24 mai 2015

« Much Loved » : Une image , à tort, écornée ?

Eh oui ! « MUCH LOVED » du réalisateur Nabil Ayouch a visiblement volé la vedette à bon nombre de sujets d'actualité ces temps-ci, et pour cause, sa présentation à la Quinzaine des Réalisateurs du prestigieux Festival de Cannes ne laisse point indifférent.
De courts extraits de ce film frondeur diffusés sur le web en guise d'avant-goût .. rebutant.. dirait la majorité de nos concitoyens, qui fustigea à la simple vue de ces vidéos et dénonça de la façon la plus âpre la sortie de ce film « très insolent».
Much Loved suscita rapidement de vives critiques .. des polémiques à chaud.. l'occasion de jeter un regard, loin d'être inquisiteur , mais certainement empli d’inquiétudes sur les éventuels impacts de ce film sur notre image de marque à l'international.
Et justement.. quels répercussions «  Much Loved » aura-t-il sur l'image de marque du Maroc ? Et partant sur son tourisme ?
Moralisateur ? Le réalisateur, aux réactions froides et ZEN malgré la tourmente au milieu de laquelle il se trouve.. avance que cette œuvre cinématographique a la mérite de lever le voile sur , dixit Ayouch, un aspect de la réalité marocaine.. La prostitution telle que présente et manifestée dans notre société.
D'aucuns décrient la vulgarité de Much Loved et de son réalisateur en n'hésitant pas de les qualifier de tous les sales termes, d'autres en revanche soutiennent fortement ce choix et l'audace qui en découle.
De crainte que, in fine, .. l'image de la ville ocre en particulier et du Maroc soient écornées à cause de ce film ? … après probablement tant d'efforts menés par tous ceux qui ont à cœur de propulser le tourisme marocain vers l'avant .. œuvrant pour la consolidation de cette image bienveillante, saine, hospitalière, foncièrement attachée aux valeurs.. et mettant concomitamment en avant la modernité..

L'on ne souhaite surtout pas que Marrakech et le Maroc soient tamponnés Destination de «  Prédilection des adeptes de tourisme sexuel » , les fondamentaux d'une aura internationale cultivée de tout temps s'en verront brisés !   

Crédit photo : www.avoir-alire.com

dimanche 10 mai 2015

Coup de Gueule : Passeport / Carte d'Identité : Maladresse..  ou...?

Je me permets dans le présent post de remettre au devant de la scène un sujet qui m'a véritablement fait sortir de mes gonds !
Une règle absurde dira-t-on : Malencontreusement, il en était question pour le Maroc.. Un exemple éloquent : Les ressortissants français se rendant en voyage organisé et débarquant sur notre territoire sont munis de la Carte d'Identité seulement.
Est-ce que la Carte d'Identité – à elle seule- peut être assimilée à un document de voyage ? Le passeport sert à quoi dans ce cas précis ?
Une dérogation, certes, passée inaperçue depuis toujours, ne laissant en même temps point une quelconque marge de réflexion tellement elle est niaise.
A notre grande surprise, et si ne furent les cas de plainte de certains touristes à leur enregistrement à l'aéroport, se voyant notamment refusés d'embarquer pour cause d'absence du passeport.. L'on ne se rendra même pas compte de la question..
Le SETO (Syndicat des Entreprises du Tour-Opérating) préconisa, in fine, d'informer l'ensemble des personnes comptant se rendre au Maroc de prévoir un passeport en cours de validité.. etc, une lapalissade !
En substance , tous les ressortissants étrangers pénétrant sur le territoire national doivent être munis de leurs passeports. Tout le monde doit être traité sur le même piédestal. Ceci est anormal du coup !
La loi est on ne peut plus claire sur le sujet.
« TOUT ÉTRANGER DÉBARQUANT OU ARRIVANT SUR LE TERRITOIRE MAROCAIN EST TENU DE SE PRÉSENTER AUX AUTORITÉS COMPÉTENTES, CHARGÉES DU CONTRÔLE AUX POSTES FRONTIÈRES, MUNI D'UN PASSEPORT DÉLIVRÉ PAR L'ETAT DONT IL EST RESSORTISSANT, OU DE TOUT AUTRE DOCUMENT EN COURS DE VALIDITÉ RECONNU PAR L'ETAT MAROCAIN COMME TITRE DE VOYAGE EN COURS DE VALIDITÉ ET ASSORTI, LE CAS ÉCHÉANT, DU VISA EXIGIBLE, DÉLIVRÉ PAR L'ADMINISTRATION », STIPULE L’ARTICLE 3 DE LA LOI N° 02-03 DU 11 NOVEMBRE 2003 RELATIVE À L’ENTRÉE ET AU SÉJOUR DES ÉTRANGERS AU ROYAUME CHÉRIFIEN.

Crédit photo : flight-report.com

jeudi 23 avril 2015

PLANET KHMISSA : un périple gravé à tout jamais!


Je me fais l'entier plaisir de consacrer ce post spécial à la très belle et captivante aventure de Planet KHMISSA : L'histoire d'une petite famille marocaine ayant pris une décision des plus insolites, à savoir quitter la terre marocain, laissant tout derrière et rompant littéralement avec leur mode de vie conventionnel. Pour quelle raison alors ?
Tout bonnement pour faire le tour du monde ! découvrir et s'imprégner de nouvelles cultures en allant à la rencontre d'autrui, mais surtout faire véhiculer des messages embaumés de nobles valeurs : de paix, de tolérance et d'amour, transmis à tout qui croise leur chemin par Anouar Atmani, son épouse Malika et leurs trois enfants : Mehdi, Maya et Meissa.
A bord de leur caravane Mesk-Ellil, nos ambassadeurs reflètent la plus belle image de notre pays.
Fait marquant : Ils ont tout récemment été reçus par le président de la République de Colombie, ce qui ne doit guère passer inaperçu.
Médias et responsables de la chose touristique sont appelés à exhorter cette initiative par un soutien fort et inconditionnel, une communication ample autour de celle-ci et un suivi régulier de leur périple :Capitaliser sur Planet KHMISSA en tant qu'outil de promotion touristique ne peut être qu'excellent.
Tout cela étant dit , il est à noter que nos amis suivent l'itinéraire suivant :
Casablanca - Tanger - Barcelone - Anvers - Montevidéo (Uruguay) - Argentine - Chili - Bolivie - Pérou - Equateur - Colombie - Amérique Centrale - Amérique du nord - Asie - Australie - Afrique .

Le périple prend fin en 2018 ! 


Crédit photo: HITRADIO.MA 

L'Observatoire du Tourisme du Maroc : Un nouveau président, de nouveaux défis !


Enfin un nouveau président pour l'Observatoire du Tourisme ! .. En la personne de M.Said MOUHID.


Un poste vacant 10 mois depuis que M. Kamal BENSOUDA a quitté ledit organisme !


Un challenge certes, que de tenir les rênes de cet organe, travaillant dans l'ombre , ne faisant que de timides apparitions, et dont le rôle est pourtant crucial et déterminant dans la stratégie de développement touristique du Royaume.


L'Observatoire du Tourisme doit nécessairement, et plus que jamais, s'imposer avec force sur l'échiquier touristique national. 

L'Observatoire du Tourisme a véritablement besoin d'un nouveau souffle, mais surtout de punch en vue de le faire reconnaître à sa juste valeur ! 


Je tiens particulièrement à féliciter M. Said MOUHID, le nouveau président et lui souhaite tout le succès dans ses nouvelles fonctions ! 





Crédit Photo : Journal Libération (Libe.ma) 

dimanche 29 mars 2015

Agadir : Plus qu'une journée de réflexion, plus qu'une étude prospective .. !


Agadir : ce constat amer d'un tourisme qui se bat.. , se dégageant malencontreusement de la simple évocation de la situation que connaît ce secteur au niveau de la région .. peu reluisante..  et qui ne devra plus perdurer..
Agadir, cette station balnéaire qui est appelée à regagner ses lettres de noblesse afin de prétendre aux standards internationaux en la matière, et de facto, concurrencer sérieusement ses semblables : Antalya, Charm-El-Cheikh ou les Iles Canaries pour ne citer que celles-ci.
La journée d'étude portant sur le thème «  Agadir, une destination à réinventer » en date du 28 mars 2015 , est une initiative louable, dans la mesure où elle fut l'occasion de relever l'ensemble des maux dans lesquels se démène Agadir, n'arrivant point à sortir la tête hors de l'eau.. très peu d'avancées constatées .. depuis de longues années déjà… et assimilées par conséquent à une lourde stagnation.
Des panels aussi variés, ayant réuni une palette d'illustres professionnels du secteur, dont notamment le Ministre du Tourisme, celui de l'Economie et des Finances , le directeur de l'ONMT, de l'ONDA, le Président de la CNT, de la FNIH, le Wali de la région SMD, ..
Il y a de constater en substance ce qui suit : la rénovation du parc hôtelier existant qui s'impose, l'augmentation impérative de la capacité litière concomitante à celle des dessertes aériennes, de sorte à avoir un produit plus attractif et à même d'être mieux commercialisé, sans omettre les infrastructures d'animation et de loisirs qui font cruellement défaut à Agadir et le développement de l'arrière pays de la région SMD...
De très ambitieuses recommandations furent annoncées en fin de journée, inhérentes à ces points névralgiques..., mais encore faut-il qu'elles se cristallisent en actions précises, en objectifs mesurables et réalisables. Agadir doit littéralement et promptement changer de visage dans les prochaines années à venir.
De par le monde, la concurrence sur le balnéaire est toujours aussi acerbe, ...Agadir doit survivre grâce à un harmonieux et palpable plan de développement touristique.  


Crédit Photo : Facebook ( Abdellatif Abouricha) 

dimanche 22 mars 2015

Attentats du Musée de Bardo :Nouveau coup de massue porté au tourisme tunisien  !


Le Pays du Jasmin n'en finira pas de panser ses plaies..

L'abject attentat du Musée du Bardo ayant endeuillé le peuple tunisien cette semaine, est un coup dur pour le tourisme, un des piliers de l'économie nationale.

A la suite dudit événement, un air de panique sèmera dans le paysage touristique international, à l'égard d'une Tunisie morcelée, et instable de nouveau..
Normal et légitime dira-t-on, les touristes craignent avant tout pour leur sécurité…
En revanche, le plus touchant n'est autre que cet élan de solidarité exprimé notamment par les professionnels du tourisme français, et très manifeste au demeurant lors du Salon Mondial du Tourisme à Paris ( 19 – 22 Mars 2015).
Pourvu donc que le peuple tunisien, et avec lui son gouvernement se remettent de leurs émotions et travaillent pour le bien de l'activité touristique, capitale pour le développement économique de ce pays, et de prouver en même temps aux détracteurs et autres semeurs de psychose que rien n'entravera cette forte volonté d'aller de l'avant.

Et le Maroc dans tout cela ? Redoute-t-il les retombées négatives – éventuelles- de cet attentat sur son tourisme ? L'amalgame «  Instabilité au Maghreb Arabe » reprendra-t-il le dessus ? Ce sanglant crime pourrait-il peut-être faire tache d'huile sur d'autres pays musulmans? 



Crédit Photo : La Presse.CA 


dimanche 1 février 2015

Guides de Tourisme : Pour un avenir meilleur !

Guide Touristique : une profession qui fut de tout temps dénigrée, absente des stratégies de développement touristique.  

Un maillon de la chaîne de valeur touristique qui ne fut aucunement reconnu à sa juste valeur, faible ? Il l’est bien, vu l’intérêt seulement occasionnel et/ou marginal qui lui est accordé.

Une profession qui compte une frange de population désorientée,  redoutant l’avenir car laissée pour compte, notamment en la présence de faux guides et d’escrocs qui ne font que ternir l’image de ce métier et de la destination en général.

Mais aussi : des associations régionales en mal de repères, manquant de coordination et ne s’étant point associées autour de valeurs et pratiques communes. Sans pour autant omettre la quasi-absence d’un cadre légal propice au développement sain de ce sous-secteur, qui souffre d’anarchie.

Que de maux !


Une Fédération Nationale est vivement attendue sur un chantier de renouvellement de fond, pour une meilleure représentativité de la profession ! 






Crédit Photo: La Vie Eco

dimanche 25 janvier 2015

Tourisme et communication de crise : Une montée d’adrénaline ?

Un bilan critique que celui dressé par les baromètres SNAV/Atout France des mois de novembre et décembre 2014, avec notamment une lourde chute des départs des français vers les destinations maghrébines.

Le Maroc n’étant pas épargné !  Et pour cause : Un amalgame irréfléchi dépeignant sur toute la région et ne tenant point compte des différences très notoires entre chaque pays en termes de situation politique et sécuritaire.

Parallèlement à cela, plusieurs destinations moyen-courrier (en concurrence avec le Maroc) arborent fièrement leurs bilans de fin 2014 et il y a de quoi : des hausses d’arrivées considérables, voire des records battus et auxquels on ne s’attendait pas trop aussi bien au Portugal, qu’en Espagne ou encore en Grèce. Des pays qui - malgré les séquelles d’une crise économique dans laquelle ils se sont enlisés des années- ont tiré profit du désamour éprouvé par des touristes majoritairement frileux à l’égard du Maghreb, et ayant dans le même temps détourné leurs regards pour des cieux jugés plus cléments.

Un tel état de psychose ne joue point en faveur du tourisme marocain, les fêtes de fin d’année ont débouché à titre d'exemple sur des résultats qui sont loin d’être réjouissants !

Dans ce sens, un forum intitulé « Communication & Tourisme, Enjeux et Perspectives » organisé le 22 Janvier 2015 à Casablanca vient au moment opportun : l’occasion de réfléchir sur des actions tactiques et rapidement opérationnelles à même de dissiper toute sorte de confusion inhérente à la stabilité et aux fondamentaux solides dont jouit le Maroc et partant son image de marque à l’international !

Mais encore faut-il agir rapidement pour que cette image ne ternisse pas ! Une communication  en période de crise s’impose : Avec des mécanismes adaptés, des messages qui font montre de cohérence et d’assurance, pour que le plus grand nombre rétablisse cette confiance qui ne doit pas davantage s’effriter !


Des actions offensives sur le terrain sont donc vivement attendues pour de probants retours ! 





Sources :




Crédit photo : www.cap-coherence.fr 

dimanche 18 janvier 2015

Guides de tourisme : Incompréhensions ou …. ?


L’édito de cette semaine tourne autour d’un sujet des plus épineux marquant la sphère touristique nationale : à savoir celui relatif aux guides de tourisme.

Ayant regardé un reportage sur la chaîne Al Aoula en date du dimanche 18 janvier 2015,  dans lequel nous apercevons des guides de montagne en exercice dans la région d’Al Haouz, en pleine période hivernale : Les guides interrogés déclarent disposer des qualifications et compétences à même de leur permettre d’exercer ce métier, mais affirment en même temps n’avoir nullement sur eux une carte professionnelle, ou encore une assurance maladie. Ces guides sont mobilisés de façon permanente, de sorte à accompagner les touristes visitant leur territoire et intéressés par les potentialités touristiques qui s’y nichent.

Me basant sur ces allégations, je me permettrai de remettre sur la table les questionnements suivants :

     --  Comment octroyer une carte professionnelle à un guide qui n’est probablement pas passé par le circuit conventionnel de formation lui permettant d’avoir en fin de parcours un diplôme reconnu ?  à même de lui en garantir avec, à l’évidence, tout le lot de droits qui en découle? Existe-t-il des alternatives/solutions en vue d’intégrer ces personnes (ayant appris sur le tas)  dans le circuit et les faire reconnaître ?

   --  Pour ce qui est de l’assurance maladie : Remontons à juillet 2011, date de la signature d’une convention dans ce sens entre le groupe d’assurances MAMDA-MCMA et  la fédération nationale des accompagnateurs de tourisme : ledit accord n’a-t-il pas eu les effets escomptés ?

A travers les deux exemples mis en relief, l’on est en droit de se demander : Des zones d’ombre persistent-elles encore ou de telles affirmations sont le fruit d’une pure et simple méconnaissance des droits et obligations liées à ce métier ?

Le nouveau cadre légal régissant la profession mettra assurément fin à tout type de déclarations prêtant à confusions. 




Sources: 


Crédit Photo : randonneesdesert-maroc.com  


dimanche 11 janvier 2015

2015 : Une année de reprise pour le tourisme en Tunisie ?

Une euphorie pour le secteur touristique tunisien ? Autant ne pas s’en tenir d’emblée à telle allégation !

Y voyant de plus près, il est à affirmer que le secteur remonte petit à petit la pente : Au vu des dernières statistiques livrées par le Ministère du Tourisme, le seuil des 6 millions ne fut malencontreusement pas atteint, au grand dam des professionnels du secteur : Un espoir auquel ils tenaient depuis le tout début 2014, prenant en considération les évolutions attendues et très remarquées du paysage national (notamment sur le plan politique), allant de mieux en mieux.

Mais les baisses en question sont inexorablement moins prononcées que celles ayant été constatées au cours de la période très critique de 2010 à 2013.

Il va sans dire que les marques de progrès inhérentes à cette sphère commencent  à porter leurs fruits. 2015 promettant d’être meilleure d’après Mme KARBOUL Amal, Ministre du Tourisme Tunisien, qui affirme être fière du travail accompli à la tête de ce département, en attendant de déterminer son futur successeur à ce poste.  

Un retour en force essentiellement sur l’échiquier touristique méditerranéen s’opérera en perspective... Cependant, l’année 2015 sera-t-elle celle du « déchaînement » tant  attendu ? Ceci tout en prévoyant à l’évidence un environnement politique serein.

Et le Maroc, devra-t-il pour le moins s’inquiéter de cette éventuelle remontée, imprévisible osera-t-on avancer ? Le Maroc qui, au demeurant, n’avait pas réussi à capter toute la clientèle habituelle du pays du Jasmin en période de révolution : Clientèle qui avait détourné son regard vers d’autres cieux (Espagne Continentale, Iles Canaries, Malte et Turquie entre autres)…


A charge à nous de rester les plus vigilants possible pour ne pas se retrouver en situation incommode… 




Sources 



Crédit Photo :

dimanche 4 janvier 2015

2015 : Outrepassons les vœux, au travail pour de palpables changements !


Renouant avec mon blog après une si longue rupture, je m’y vois consacrer le premier post de cette année 2015 aux défis attendus de la stratégie volontariste de développement touristique « Vision 2020 »,  à mi-chemin,  énumérant les principales actions restant à être mises à exécution, très rapidement, souhaitons-le.  

Tout d’abord : Eu égard aux grosses ambitions affichées, dont notamment celle d’atteindre les 20 millions de touristes à l’horizon 2020, l’on constate malencontreusement la faible évolution des arrivées touristiques le long des quatre premières années suivant le lancement de ladite stratégie : effets de crise économique, financière, politique dira-t-on, tant et si bien que le chiffre des 11 millions ne serait guère atteint fin 2014 en conséquence.. Chose qui sera notamment démontrée dans le bilan des performances du tourisme réalisé par le ministère de tutelle, à paraître très prochainement.

L’engagement dans le plan trébuchant qu’est le Plan Azur (dénommé présentement « Azur 2020 ») n’est plus sujet à retournement : Consolidation, renforcement voire achèvement des stations existantes (Saïdia, Mazagan et Mogador) à même d’atteindre la taille critique permettant leur commercialisation sont à réaliser en plus de la capitalisation sur des relais de croissance ( Taghazout, Lixus),  ainsi que le développement de sites à fort potentiel ( Cala Iris, Tamuda Bay, Oued Chbika et Dakhla). Tout ceci étant dit et exhorté (à moins que l’épineuse question de contraintes budgétaires s’y greffe de nouveau) nous renvoie alors à l’implication du privé dans le secteur qui n’est plus à discuter… D’ailleurs le modèle de Partenariat Public-Privé (PPP) dans le montage et développement de projets touristiques est en passe de devenir la règle et, de plus, a porté ses fruits.

Sur le plan de la formation, beaucoup reste à faire : la qualité, talon d’Achille du secteur se doit d’être constamment travaillée et suivie de près dans les cursus de base, notamment sur le plan pratique, à tous les échelons (de l’aéroport à l’aéroport).

Le volet « développement durable » n’est plus une notion ostentatoire de nos jours : Le Maroc en est pleinement conscient et a d’ailleurs entrepris des actions très louables (notamment la très remarquée adhésion au programme «10 Years Framework of Programmes» et autres distinctions reçues par des établissements touristiques marocains).

Last but not least, la timide progression voire la stagnation pour ce qui est de l’exécution des contrats programmes régionaux touristiques (CPR) validés en 2013 (excepté celui de Rabat qui n’a toujours pas été signé) : Mécanisme qui doit être aussitôt activé pour un développement optimal et harmonieux des territoires touristiques.

Outre l’axe inhérent à la gouvernance qui peine à se concrétiser: La Haute Autorité du Tourisme (HAT) et les Agences de Développement Touristique (ADT)  n’étant pas encore sortis de terre. Sur ce dernier volet, souhaitons au nouveau bureau de la Confédération Nationale du Tourisme  tout le courage pour mettre en œuvre ce chantier : une politique publique doit être indubitablement diligentée par une instance dédiée à cette cause et orientée quand c’est nécessaire.