L’édito de cette semaine tourne
autour d’un sujet des plus épineux marquant la sphère touristique
nationale : à savoir celui relatif aux guides de tourisme.
Ayant regardé un reportage sur la
chaîne Al Aoula en date du dimanche 18 janvier 2015, dans lequel nous apercevons des guides de
montagne en exercice dans la région d’Al Haouz, en pleine période hivernale : Les guides interrogés déclarent disposer des qualifications et compétences à
même de leur permettre d’exercer ce métier, mais affirment en même temps n’avoir
nullement sur eux une carte professionnelle, ou encore une assurance maladie.
Ces guides sont mobilisés de façon permanente, de sorte à accompagner les
touristes visitant leur territoire et intéressés par les potentialités
touristiques qui s’y nichent.
Me basant sur ces allégations, je
me permettrai de remettre sur la table les questionnements suivants :
-- Comment octroyer une carte professionnelle à un
guide qui n’est probablement pas passé par le circuit conventionnel de
formation lui permettant d’avoir en fin de parcours un diplôme
reconnu ? à même de lui en garantir
avec, à l’évidence, tout le lot de
droits qui en découle? Existe-t-il des alternatives/solutions en vue d’intégrer
ces personnes (ayant appris sur le tas)
dans le circuit et les faire reconnaître ?
-- Pour ce qui est de l’assurance maladie : Remontons
à juillet 2011, date de la signature d’une convention dans ce sens entre le
groupe d’assurances MAMDA-MCMA et la
fédération nationale des accompagnateurs de tourisme : ledit accord
n’a-t-il pas eu les effets escomptés ?
A travers les deux exemples mis
en relief, l’on est en droit de se demander : Des zones d’ombre
persistent-elles encore ou de telles affirmations sont le fruit d’une pure et
simple méconnaissance des droits et obligations liées à ce métier ?
Le nouveau cadre légal régissant
la profession mettra assurément fin à tout type de déclarations prêtant à
confusions.
Sources:
Crédit Photo : randonneesdesert-maroc.com
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