dimanche 4 janvier 2015

2015 : Outrepassons les vœux, au travail pour de palpables changements !


Renouant avec mon blog après une si longue rupture, je m’y vois consacrer le premier post de cette année 2015 aux défis attendus de la stratégie volontariste de développement touristique « Vision 2020 »,  à mi-chemin,  énumérant les principales actions restant à être mises à exécution, très rapidement, souhaitons-le.  

Tout d’abord : Eu égard aux grosses ambitions affichées, dont notamment celle d’atteindre les 20 millions de touristes à l’horizon 2020, l’on constate malencontreusement la faible évolution des arrivées touristiques le long des quatre premières années suivant le lancement de ladite stratégie : effets de crise économique, financière, politique dira-t-on, tant et si bien que le chiffre des 11 millions ne serait guère atteint fin 2014 en conséquence.. Chose qui sera notamment démontrée dans le bilan des performances du tourisme réalisé par le ministère de tutelle, à paraître très prochainement.

L’engagement dans le plan trébuchant qu’est le Plan Azur (dénommé présentement « Azur 2020 ») n’est plus sujet à retournement : Consolidation, renforcement voire achèvement des stations existantes (Saïdia, Mazagan et Mogador) à même d’atteindre la taille critique permettant leur commercialisation sont à réaliser en plus de la capitalisation sur des relais de croissance ( Taghazout, Lixus),  ainsi que le développement de sites à fort potentiel ( Cala Iris, Tamuda Bay, Oued Chbika et Dakhla). Tout ceci étant dit et exhorté (à moins que l’épineuse question de contraintes budgétaires s’y greffe de nouveau) nous renvoie alors à l’implication du privé dans le secteur qui n’est plus à discuter… D’ailleurs le modèle de Partenariat Public-Privé (PPP) dans le montage et développement de projets touristiques est en passe de devenir la règle et, de plus, a porté ses fruits.

Sur le plan de la formation, beaucoup reste à faire : la qualité, talon d’Achille du secteur se doit d’être constamment travaillée et suivie de près dans les cursus de base, notamment sur le plan pratique, à tous les échelons (de l’aéroport à l’aéroport).

Le volet « développement durable » n’est plus une notion ostentatoire de nos jours : Le Maroc en est pleinement conscient et a d’ailleurs entrepris des actions très louables (notamment la très remarquée adhésion au programme «10 Years Framework of Programmes» et autres distinctions reçues par des établissements touristiques marocains).

Last but not least, la timide progression voire la stagnation pour ce qui est de l’exécution des contrats programmes régionaux touristiques (CPR) validés en 2013 (excepté celui de Rabat qui n’a toujours pas été signé) : Mécanisme qui doit être aussitôt activé pour un développement optimal et harmonieux des territoires touristiques.

Outre l’axe inhérent à la gouvernance qui peine à se concrétiser: La Haute Autorité du Tourisme (HAT) et les Agences de Développement Touristique (ADT)  n’étant pas encore sortis de terre. Sur ce dernier volet, souhaitons au nouveau bureau de la Confédération Nationale du Tourisme  tout le courage pour mettre en œuvre ce chantier : une politique publique doit être indubitablement diligentée par une instance dédiée à cette cause et orientée quand c’est nécessaire. 


4 commentaires:

  1. Bien dit Si Mouad,
    Nous allons nous y atteler sérieusement, avec la bonne volonté de tous. A nous d'écrire une très belle année 2015
    http://www.blogtrotter.ma/fr/2015-annee-de-verite/

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  2. Je vous souhaite beaucoup de courage Si Fouzi.

    Je suis certain que nous sommes plusieurs à suivre vos actions, pourvu que des changements s'en ressentent... !

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  3. Je suis tout à fait d'accord avec toi si Mouad.
    Une analyse brève et très pertinente.

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    1. Thank's , ça fait vachement plaisir de te lire de nouveau.

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