Renouant
avec mon blog après une si longue rupture, je m’y vois consacrer le premier post
de cette année 2015 aux défis attendus de la stratégie volontariste de
développement touristique « Vision 2020 », à mi-chemin, énumérant les principales actions restant à
être mises à exécution, très rapidement, souhaitons-le.
Tout
d’abord : Eu égard aux grosses ambitions affichées, dont notamment celle d’atteindre
les 20 millions de touristes à l’horizon 2020, l’on constate malencontreusement
la faible évolution des arrivées touristiques le long des quatre premières
années suivant le lancement de ladite stratégie : effets de crise
économique, financière, politique dira-t-on, tant et si bien que le chiffre des 11
millions ne serait guère atteint fin 2014 en conséquence.. Chose qui sera
notamment démontrée dans le bilan des performances du tourisme réalisé par le
ministère de tutelle, à paraître très prochainement.
L’engagement
dans le plan trébuchant qu’est le Plan Azur (dénommé présentement « Azur
2020 ») n’est plus sujet à retournement : Consolidation, renforcement
voire achèvement des stations existantes (Saïdia, Mazagan et Mogador) à même d’atteindre
la taille critique permettant leur commercialisation sont à réaliser en plus de la capitalisation sur des relais de
croissance ( Taghazout, Lixus), ainsi
que le développement de sites à fort potentiel ( Cala Iris, Tamuda Bay, Oued
Chbika et Dakhla). Tout ceci étant dit
et exhorté (à moins que l’épineuse question de contraintes budgétaires s’y
greffe de nouveau) nous renvoie alors à l’implication du privé dans le secteur qui n’est
plus à discuter… D’ailleurs le modèle de Partenariat Public-Privé (PPP) dans le montage et développement de projets
touristiques est en passe de devenir la règle et, de plus, a porté ses fruits.
Sur
le plan de la formation, beaucoup reste à faire : la qualité, talon d’Achille
du secteur se doit d’être constamment travaillée et suivie de près dans les
cursus de base, notamment sur le plan pratique, à tous les échelons (de l’aéroport
à l’aéroport).
Le
volet « développement durable » n’est plus une notion ostentatoire de
nos jours : Le Maroc en est pleinement conscient et a d’ailleurs entrepris
des actions très louables (notamment la très remarquée adhésion au programme
«10 Years Framework of Programmes» et autres distinctions reçues
par des établissements touristiques marocains).
Last
but not least, la timide progression voire la stagnation pour ce qui est de l’exécution
des contrats programmes régionaux touristiques (CPR) validés en 2013 (excepté
celui de Rabat qui n’a toujours pas été signé) : Mécanisme qui doit être
aussitôt activé pour un développement optimal et harmonieux des territoires
touristiques.
Outre
l’axe inhérent à la gouvernance qui peine à se concrétiser: La Haute Autorité
du Tourisme (HAT) et les Agences de
Développement Touristique (ADT) n’étant
pas encore sortis de terre. Sur ce dernier volet, souhaitons au nouveau bureau
de la Confédération Nationale du Tourisme tout le courage pour mettre en œuvre ce
chantier : une politique publique doit être indubitablement diligentée par
une instance dédiée à cette cause et orientée quand c’est nécessaire.
Bien dit Si Mouad,
RépondreSupprimerNous allons nous y atteler sérieusement, avec la bonne volonté de tous. A nous d'écrire une très belle année 2015
http://www.blogtrotter.ma/fr/2015-annee-de-verite/
Je vous souhaite beaucoup de courage Si Fouzi.
RépondreSupprimerJe suis certain que nous sommes plusieurs à suivre vos actions, pourvu que des changements s'en ressentent... !
Je suis tout à fait d'accord avec toi si Mouad.
RépondreSupprimerUne analyse brève et très pertinente.
Thank's , ça fait vachement plaisir de te lire de nouveau.
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