Où va ce monde ? 2020 démarre
très mal..
Le transport aérien mondial vit chaque
jour sa pire crise depuis la seconde guerre mondiale.
C’est ainsi que Covid19 se déclare comme
la plus redoutable pandémie de notre temps, de par sa véloce propagation entre
les être humains, et que de mauvaises nouvelles et défavorables surprises
forment le lot du secteur aérien mondial.
Aucun pays ne semble y échapper !
Le tout entraînant une fermeture progressive de l’espace aérien à l’échelle
internationale et la multiplication des suspensions de vols de passagers par
les hauts responsables des pays les plus touchés par l'épidémie de Coronavirus
est de mise !
Suspension
de la Omra , Interdictions actées par les Etats-Unis à l’égard des vols en provenance
d’Europe, Fermeture de l’espace aérien en Italie, ce pays sévèrement touché par
la pandémie.. , jamais aussi drastiques mesures n’avaient été prises et le
Maroc n’y échappe pas au final, puisqu’il déclare la suspension de tous les
vols « overseas » en arrivées comme en départs jusqu’à nouvel ordre :
une austérité forcée compte tenu de la propagation du virus, pour le bien de
nos concitoyens.
L’ordre mondial est au confinement
forcé ?
Il
est très clair aujourd'hui que la pandémie du Covid-19 constitue la plus grave
crise de l'histoire du transport aérien, bien plus importante que la guerre du
Golfe, les attentats de Septembre 2001, les subprimes en 2008 et le SRAS en
2003.
Et l’on
apprend avec grand étonnement que le Maroc a suspendu toutes ses liaisons aériennes
internationales jusqu’à nouvel ordre, une austérité forcée compte tenu de la
propagation du virus, pour le bien de nos concitoyens.
Avions
cloués au sol dans les aéroports, plans et programmes de voyages de loisirs et professionnels
qui tombent à l’eau, des événements suspendus, reportés ou annulées, et le prix
à payer pour l’économie touristique est fort : Cette action impactera
négativement le nombre d’arrivées touristiques en 2020, coïncidant avec le
début d’année et une haute saison pour plusieurs segments, ce qui laisse à dire
que de funestes effets se profilent pour notre économie touristique, et ce dans
l’attente des chiffres officiels.
La
panique est à son comble chez les professionnels de l’aérien, de l’hôtellerie,
qui voient leurs sièges et chambres d’hôtels vides, ainsi que les autres corps
de métiers, eux qui avaient amorcé 2020 avec un mois de janvier des plus optimistes !
Et de
sonner le glas des espoirs d’une année 2020 encore plus prospère que ses précédentes :
L’IATA (Association internationale du transport aérien) tire la sonnette
d’alarme quant à la crise ayant frappé les compagnies aériennes internationales
et affecté leurs trésoreries et appelle à des règles d’assouplissement en regard
du trafic aérien. L’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme) et le WTTC (Conseil mondial
du tourisme et des voyages) s’attendent à un premier trimestre catastrophique
pour ce qui est des performances du tourisme mondial, après certaine euphorie
affichée des mois avant.
Pour
nos instances nationales, Tutelle, ONMT, et ONDA ne peuvent s’avancer sur des
chiffres exacts, tenant compte de la vague d’annulation de réservation et de
vols en masse, et se veulent peu rassurants sur les mois à venir, notamment la
saison d’été (après ramadan), avec réserve, et ce étant donné le manque de visibilité
quant à l’évolution de la pandémie.
Il est à préciser que les aéroports ont engagé des frais pour se
conformer aux avis du gouvernement tandis que le taux d'occupation des hôtels a
chuté après l'interdiction de voyages. Plusieurs opérateurs de l'aviation et du
tourisme, ébranlés par l'impact de l'épidémie mondiale de coronavirus, sollicitent
l'aide de leurs gouvernements pour atténuer l'impact financier de l'épidémie.
Aussi, La baisse du trafic passagers a également eu un impact sur les revenus
non aéronautiques tels que les ventes de produits alimentaires et de boissons.
Les
annonces en cascade d’annulations de liaisons aériennes entre le Maroc et le
reste du monde ont suscité de la frayeur auprès des touristes étrangers bloqués
aux aéroports et qui ont manifesté de gros mécontentements en vue de regagner
leurs pays : Il s’agit bel et bien de milliers de voyageurs bloqués à
l'étranger, comme des milliers de vols et de vacances annulés à cause du
Covid-19.
D’autre
part, quelques ambassades à l'étranger réagissent et d'autres ne lèvent même
pas le petit doigt, résultat en est que quelques voyageurs sont restés sans
hébergement, sans argent avec des visas qui vont expirer bientôt et cherchent
de l'aide pour s’en sortir.
Pour
le cas du Maroc, les appels véhéments des touristes bloqués n’étaient pas
du goût de la plupart des internautes étant donné que les circonstances en
cours ne permettent pas ces prises de position assez virulentes et rigides.
Il
convient de signaler que cette situation induite par le Coronavirus n’est plus
du ressort des compagnies aériennes, mais relève plutôt des hautes instances
gouvernementales qui actent la suspension des vols de part et d’autre d’un
commun accord, certains pays n’y sont pas allés de main morte et ont acté la
fermeture des frontières.
Les
derniers ressortissants ont été rapatriés chez eux entre hier et ce matin,
Pour
signifier que le Coronavirus a affecté l’aviation civile à tel point que l’on
évoque plus le terme de « rapatriement » que « vol régulier ».
Le 5
mars dernier, l'Iata avait estimé que le virus pourrait coûter au transport
aérien jusqu'à 113 milliards de dollars de pertes de revenus en 2020.
Compte
tenu de la propagation rapide du virus, ce chiffre pourrait être revu à la hausse.
Cloués
au sol par la force des choses, les appareils induisent des pertes considérables
aux compagnies aériennes et fragilisent leurs trésoreries, le spectre de la
faillite plane sur certaines d’entre elles.
Compter
sur les gouvernements pour renflouer celles-ci serait-il considéré comme acquis ?
L’opacité
règne à présent sur l’espace aérien mondial et personne ne saura faire des
prévisions ou avancer des estimations financières ou quantitatives exactes quant
à l’impact du virus.
2020
sera-t-elle morose au final sur le plan touristique ? A quel degré ?
Rédigé par : Mouâd BENZAHRA et Youssef EL ARCHI.
Un très grand travail par un homme du métier.
RépondreSupprimerbon courage.